Edward Bach, un homme intensément convaincu…
Les sensitifs m’interpellent, forcément, cherchant moi-même à me relier toujours plus profondément au Vivant… Aujourd’hui, je vais vous conter un homme qui a révolutionné, non pas son temps, car il était à contre-courant, non pas la médecine, car la science n’est pas à même de démontré la puissance d’une fleur, mais bien l’approche holistique de la maladie, ou plutôt du malade… Car oui, il n’y a pas des maladies, mais plutôt des malades, et Edward Bach fut de ceux qui voulurent soigner, non pas les symptômes, mais bel et bien les causes qui engendrent la maladie.
Retour sur le parcours de cet homme intensément convaincu…
Bach, un homme de sciences
Et oui, enfant fragile, entouré, le jeune Bach s’orientera vers la médecine après avoir travaillé dans l’usine de laiton de son père pendant 3 ans pour payer ses études. Il entre à l’université de Birmingham et en sort diplômé en 1912. Prémonition du tour que prendront ses recherches, il déclarera en recevant ses diplômes, “Il me faudra 5 ans pour oublier tout ce qu’on m’a appris”…
La première guerre mondiale déclarée, après s’être vu refusé la possibilité d’aller travailler sur le front, Edward Bach sera chargé d’une salle de soins pour les blessés revenus de France. Dans le même temps, il participe à des recherches sur la vaccination. Travailleur infatigable, il s’écroule un jour, victime d’une grave hémorragie. On lui découvre une tumeur, on l’opère, mais on lui donne trois mois à vivre… D’abord désespéré, il reprend vite le dessus en voulant profiter au maximum du temps qu’il lui reste pour finir son travail. Il s’enferme dans son laboratoire, les mois passent et il reprend des forces… Persuadé qu’il est sauvé parce que son but n’est pas encore atteint !
Il trouve un poste au Royal London Homoeopathic Hospital, sans doute pour trouvé une approche plus holistique de la maladie, car ses recherches sur la vaccination avancent plutôt bien. Il y découvre les travaux de Hahnemann qui vont fortement le marquer, celui-ci faisant déjà le lien entre les maladies chroniques et l’intoxication intestinale. Il y fera la jonction entre ses vaccins et l’homéopathie en mettant au point 7 vaccins liés à 7 bacilles intestinaux qu’on appellera les nosodes de Bach. Ces recherches et la publication qui lui sont liée lui vaudront une renommé grandissante dans les cercles homéopathiques.
De ces 7 groupes, il fera un parallèle avec 7 profils psychologiques, qui seront à la base de son travail avec les fleurs…
Un hypersensible et un sensitif
En 1928, toujours à la recherche de soins plus purs et à l’image de la Nature, Edward Bach se met en quête de plantes, et particulièrement de leurs fleurs, la partie la plus évoluée de ces êtres… Il trouve les 3 premières de ses fleurs de Bach : Impatiens, Mimulus et Clematis…
Tel un botaniste, son étude des plantes est minutieuse. Il observe son port, il observe le sol dans laquelle elle pousse, et enfin il sent la vibration et la puissance de la plante elle-même.
Et puis il y a un fameux dîner, que son assistante Nora Weeks décrira ainsi plus tard « Bach participait à un dîner sans vraiment y prendre plaisir. Un peu pour passer le temps, il se mit à observer les gens autour de lui. Quand soudain, il prit conscience que l’ensemble de l’humanité pouvait être catégorisée en un nombre restreint de typologies. Chaque individu qu’il avait alors sous les yeux appartenait à l’une ou l’autre de ses catégories. Il passa son repas à réfléchir à ces catégories et à les comparer avec les 7 souches qui lui avait permis de concevoir ses nosodes. Finalement, une grande inspiration lui vint et il conclut que les personnes faisant partie d’une même catégorie souffriraient des mêmes maladies et que les personnes des autres groupes souffriraient de maladies différentes.
C’est fin 1929 qu’il décide de ne se consacrer qu’à la recherche de ses fleurs et qu’il abandonne ses travaux sur les nosodes. Il quitte Londres, entraînant à sa suite Nora Weeks afin de parcourir la campagne pendant des heures afin de trouver les autres fleurs, se fiant à son intuition et à sa sensibilité.
Il complète sa collection de douze fleurs en 1932 et publie “les douze guérisseurs”.
Edward Bach, un mystique
Il s’allie aux rythmes des saisons, donnant des consultations l’hiver, cherchant ses fleurs et également la meilleure méthode pour conserver le pouvoir de celles-ci. C’est en observant que les fleurs sont plus puissantes avec la rosée et le soleil qu’il mettra au point la méthode de solarisation.
Il recherche avant tout la simplicité, tout en gardant la pureté de la fleur. Il cherche avec elles à soigner les émotions et les conflits liés de ses patients, afin de libérer leur potentiel d’auto-guérison. Il essaie et teste des milliers de fleurs (oui, il y a des personnes qui marquent le monde, mais ce n’est pas pour autant que tout leur est simplifié !).
Dans la spiritualité de Bach, l’homme est sur Terre pour acquérir la connaissance et les expériences qui manquent à son Âme afin de développer les qualités qui lui manquent (j’adhère !). Quad l’Âme et l’Ego prennent des chemins différents, le conflit arrive et avec lui la maladie…
Un idéaliste…
Il finit par louer une maison nommée “Mount Vernon” à Sotwell, où il pense pouvoir trouver les 19 fleurs qu’il lui manquent. Il continuera ses recherches, passant par tous les états qu’il décrit afin de trouver la fleur qui correspond à son mal-être.
Il continue de soigner, ne faisant pas payer, même ceux qui le peuvent. On le qualifie de bon vivant, d’homme aimant la vie, avec une capacité à créer de la lumière dans les ténèbres…
En 1935, il annonce enfin qu’il a achevé l’œuvre de sa vie. Il fait le tri dans ses papiers, brûlant ses notes de début de recherche pour que la simplicité de sa méthode ne puisse être revue et détournée. Il publie la version remise à jour de son livre sous le nom que nous connaissons aujourd’hui “Les 12 Guérisseurs et autres remèdes”. Il meurt paisiblement dans son sommeil un an plus tard, le 27 novembre 1936.
Ce sont ses deux collaborateurs, Nora Weeks et Victor Bullen qui porteront son travail au monde. Ils réussissent à racheter Mount Vernon dans les années 1950, lieu où sont encore cueillies et transformées les fleurs de Bach que nous connaissons aujourd’hui…
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